LE DESTIN DES BRONZES DU MONUMENT AUX GIRONDINS

PENDANT ET APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE

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          > NATURE:    En Bronze.

          > ÉTAT:    Visibles à ce jour, sauf 3 statuettes manquantes (voir le § "Anecdotes" en bas de page...).

En pleine seconde guerre mondiale, dans les années 1941-1942, la ville de Bordeaux va perdre bon nombre de ses plus belles œuvres d’arts en bronze, jusqu’alors bien connues et appréciées de tous les bordelais. Parmi celles-ci, les bronzes des fontaines du Monument des Girondins, l’occupant allemand ayant décidé de les transformer en canons...

Le vendredi 21 novembre 1941, la presse bordelaise annonce que la commission des Beaux-arts va prochainement trancher la délicate question des statues à livrer aux fondeurs. 

Le 5 Septembre 1942, « la Commission à la Récupération des Métaux non Ferreux » décide d’envoyer à la refonte les bronzes des « fontaines du monument des Girondins ». (il faut croire que la statue du Génie de la Liberté était trop haut perché pour être "inquiétée" 🙂)

Au total la fontaine compte (comptait) 34 sculptures différentes pour un poids total de 52 tonnes.

Chacun comprenant la monstruosité de fondre une œuvre pareille pour en faire des canons, personne ne va se précipiter, tous les intervenants vont traîner les pieds.

Les bronzes une fois fondus étaient destinés à être payés 30 francs le kilogramme !!!

Remarque: Pour ces 2 groupes, les soumissions avaient demandé à la conception l'emploi du "bronze dit KELLER" composé de 914 parties de cuivre rouge additionné d'un alliage de 56 parties de zinc et de 30 parties d'étain (alliage qui rend le bronze dur sans cependant risque de cassure). La Ville de Bordeaux avait donc fait le choix de ce bronze KELLER dit" bronze français" qui passait à l'époque pour être un des meilleurs alliages utilisés. Ceci participa au souci de prestige et de somptuosité de l’œuvre, mais permis aussi probablement la conservation quasi intacte de ces sculptures dans leur périlleux parcours décrit ci-après...

Suite aux ordres de l'occupant allemand à la recherche de métaux, les chevaux marins et les autres groupes de bronze qui ornent les 2 bassins du monument aux Girondins (au total: 51 015kg) sont enlevés du 11 au 15 août 1943 par l'entreprise DOLEAC en charge des travaux. Les divers éléments seront démontés "proprement" (le soin avec lequel ils ont été déboulonnés pourrait éventuellement laisser penser qu'ils auraient pu être destinés à ne disparaître et à être ré-employés ailleurs ? Contrairement par exemple, à la destruction avant fonte, de la statue bordelaise du Roi Louis XVI initialement destinée justement à la place du Monument aux Girondins, voir: https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/statue-louis-xvi).

Le 11 Septembre 1943, le représentant du Groupement d'Importation et Répartition des Métaux (18 rue Ferrère) atteste la réception d'un lot de 51 015 kg provenant du Monument Aux Girondins (voir document plus bas). (Le 28 février 1944, le commissariat à la mobilisation des métaux non ferreux fera parvenir un chèque de 1 494 450 francs à la ville de Bordeaux, relatif à l'enlèvement de ces motifs de bronze.)

Il se dit (...) que "tout aurait ensuite été fait pour retarder le convoi, des cheminots résistants auraient provoqué maints retards et l'auraient détourné vers Angers" (ce qui reste à confirmer, car rien n'atteste concrètement du trajet réel du convoi, ni des étapes ou même des dates...).

(Note: Il est attesté que l'entreprise angevine de récupération industrielle SAVIGNER était officiellement utilisée par les Services régionaux allemands pour servir "comme une des bases de groupage des métaux non ferreux destinés à être réexpédiés après "riblonage" vers les fonderies allemandes". Serait-ce alors bien la destination initialement prévue ? Le "détournement" de la part des cheminots français pour arriver par "hasard" aux Ets. Savigner serait "étrange"...?).

À la libération, en octobre 1944, les bronzes se trouvaient toujours à Angers dans les hangars des établissements Savigner (entreprise de ferraillage de M. Émile SAVIGNER, qui s'étirait en longueur, entre la gare Saint Serge et le boulevard Robert). Un article du journal "Le Courrier de l'Ouest" du 28/10/1944 - voir  §Anecdotes en fin de page - avance que ce serait grâce au directeur de l'établissement Savigner, un certain M. "Albert Guillemin"(ndlr: nom à confirmer...), et à ses collaborateur, que les sculptures auraient été sauvées, en s’arrangeant à ne jamais exécuter l'ordre de remettre en route le convoi vers les hauts-fourneaux allemands...

Quoi qu'il en soit, le 4 octobre 1944, M. Morgan, représentant du groupement d'importation des métaux à Paris, signale à la ville de Bordeaux qu'il s'est occupé de la récupération des métaux et de la sauvegarde des statues (voir §Anecdotes en fin de page). Il indique que les bas-reliefs en bronze du Monument des Girondins qui ont été enlevés l'année dernière, sont aux environs d'Angers et qu'ils n'ont subi aucune dégradation, sauf un cheval qui est légèrement abimé. Il demande si l'administration municipale désire reprendre possession de ces bas-reliefs en signalant toutefois que le transport ne pourrait en être effectué avant plusieurs mois. Le 11 octobre, la ville lui confirmera son souhait de les récupérer...

L'architecte Jacques D'Welles organisera alors le retour par voie ferrée (10 wagons) de toutes les sculptures avec M. Émile Savigner (en atteste sa signature manuscrite sur les documents d'expédition). Ramenées ainsi en pièces détachées le 5 Juillet 1945 à Bordeaux, les figures de bronze reçoivent un accueil triomphal de la part des bordelais, gloire éphémère cependant, car la remise en état va devoir attendre très longtemps ("spoiler"😂: 38 ans!!!)...

Les éléments sont alors d'abord entreposés le 7 juillet à 8h00 dans le hangar N°15 du Port Autonome (face aux Quinconces, un faux semblant d'espoir de proximité avec le Monument aux Girondins). Étrangement, E. Savigner signale une cargaison envoyée de 97 pièces, alors que l'inventaire au déchargement n'en compte que 95 !? L'inspecteur principal M. Vergne note ainsi: "nous avons pu reconnaître 85 pièces, 2 pièces sans repère, il en manquerait donc 8". Mais début Septembre 1945, le Port Autonome fait savoir à la Ville qu'il ne peut plus conserver plus longtemps les groupes en dépôt.

En mai 1947, les bronzes sont alors transportés par camion (par la société Babian ?)  dans les anciennes écuries de la rue de Saïgon, servant de dépôt municipal. Un article du journal Sud-Ouest nous informe ensuite que le dépôt municipal de Saïgon devant être transformé en usine de conserves, les bronzes sont transportés du 22 au 23 février 1962 sur le terrain de l'usine à gaz de Bacalan au 233 rue Joseph Brunet (désigné aussi comme "parc des ponts et chaussées").

En 1968 un ancien réfugié espagnol, Michel Moll Escarpenter, "redécouvre" alors les bronzes "échoués" au milieu des hautes herbes. Une association est fondée le 6 février 1968 pour tenter de les faire réinstaller sur le Monument aux Girondins.

Les bronzes resteront un temps à cet endroit après la démolition du bâtiment (en Septembre 1972) auquel ils étaient adossés avec les autres restes de différents monuments bordelais démontés (voir plus bas).

(extrait du journal Sud-Ouest) « À la tête d'une entreprise de démolition, le bordelais Raphaël Navarra avait été appelé pour démolir une centrale thermique hors d'usage au pied du pont d'Aquitaine. C'est contre ce bâtiment désaffecté qu'étaient entreposés, en pièces détachées, les chevaux et les allégories. La demande émanait de la DDE et il convenait de sortir les sculptures proprement. A l'époque, elles étaient abandonnées au milieu de tout un fatras. Raphaël Navarra se souvient particulièrement de ces deux jours passés à soulever une à une les pièces du puzzle pour les déplacer de 30 mètres. Chacun des huit chevaux pèse 4 tonnes au moins...

Des photographies aériennes de l'IGN montrent que ces figures furent effectivement déplacées (probablement en Septembre 1976), pèle-mêle, de l'autre côté du mur de l'enceinte de l'ancienne usine à gaz, au 25 avenue du Docteur Schinazi.
Mi Septembre 1977, une opération est menée pour tenter de reconstituer le puzzle géant des sculptures dans le champ où elles reposent...

(extrait du journal Sud-Ouest du 17/09/1977) Délie Muller, qui reconstitua le puzzle géant, ne sait pas comment la fontaine a ainsi pu tomber en disgrâce au pied du pont d'Aquitaine. « Je n'étais pas à Bordeaux à ce moment-là ! » sourit l'ancien conservateur en chef du musée d'Aquitaine. Ce qui est certain, en revanche, c'est que les bronzes ont bel et bien été abandonnés pendant des années. Je crois que le premier à en avoir parlé était Dormoy, l'ancien président de la Chambre de commerce, au milieu des années 50. Mais ce n'est qu'en 1980 que le conseil municipal a décidé de leur retour ! »

Jacques Chaban-Delmas, nouveau maire de Bordeaux, ne semblait pas se presser, histoire de "ne pas faire trop parler de son prédécesseur à la mairie", diront certains… (Notons au passage que c'est à lui en partie que l'on doit aussi la disparition des 2 magnifiques fontaines monumentales des Allées Tourny, aujourd'hui à Soulac et à Québec > voir ici: https://www.bordeaux-qqoqccp.com/themes/fontaines-de-bordeaux/fontaines-tourny).

Il faudra de longs combats de l'association et une campagne de presse pour que Jacques Chaban-Delmas, réélu en 1977, consente au retour des Girondins chez eux (la mairie créa une commission qui sollicita de nombreux avis tant sur le plan technique qu’artistique pour conclure à l’intérêt de l’œuvre ainsi qu’à la possibilité de sa remise en état).

Les figures de bronze quitteront leur prairie le 23 Juin 1982 pour être restaurés par des spécialistes à la galerie Tatry du 170 cours du Médoc. (Deux des chevaux de bronze seront temporairement exposés dans un hall du Parc des Expositions lors du Jumping international du 2 au 5 Décembre 1982).

Pendant ce temps, aux Quinconces, il n'y avait plus rien, on avait détruit les socles en rocaille pour y mettre des massifs de fleurs et parterres de gazon.

Enfin, après reconstitution des pièces par le musée d'Aquitaine et restauration à l'identique, pendant des mois et des mois, le retour de 4 chevaux et du Char de la République aura lieu le 29 Janvier 1983. Applaudissements de la foule, fanfares et discours triomphants. Le maire, Jacques Chaban-Delmas déclara dans son bref discours: "Les chevaux sont revenus, ils ne partirons plus. Soyez heureux". Le 23 Février 1983, le Char de la Concorde et les derniers chevaux reprennent à leur tour enfin leur place...

Depuis début 1900, il existait à Angers le "parc à ferrailles" des Établissements Savigner, situé au 5 Boulevard Robert, et desservi via la Gare Saint Serge par une longue voie perpendiculaire. C'est là, à la fin des années 1940, que fini à l'état de ferraille un grand nombre de matériel. 

Une fois que la commission départementale avait sélectionné les statues/monuments à démolir, le préfet coordonnait le démantèlement proprement dit avec le GIRM (Groupement d'Importation et de Répartition des Métaux - subventionné par le gouvernement) créé en septembre 1939 pour assurer une distribution adéquate des métaux à l'industrie française. Bien que les ministères aient supervisé le programme de recyclage, le démantèlement et le traitement des métaux ont été confiés à des entreprises privées.

Le ministère de la Production industrielle a désigné un "centre de démolition" dans plusieurs villes, chacune d'entre elles ayant une entreprise sélectionnée pour gérer les opérations : Tout comme l'entreprise "Dupont et Durandeau" à Bordeaux, les établissements "Savigner" furent choisis à Angers.

> Et c'est dans ces entrepôts/hangars que furent récupérés les statues de bronze des fontaines du Monument aux Girondins...

(Extrait du journal Sud-Ouest du 6 Juillet 1945)

(Extrait du journal Sud-Ouest du 23 Février 1962)

(Parc des ponts et chaussées de Bacalan)

REPÈRE HISTORIQUE:

Ci-contre une vue datant de 1935 (donc, bien avant la construction du Pont d'Aquitaine) montrant en bord de Garonne l'ancienne Usine à Gaz du quartier de Bacalan où l'on peut repérer le bâtiment originel au centre (voir pointillés jaunes), auquel seront adossées toutes les sculptures à partir du 23 février 1962...

(Photo aérienne du site de l'IGN, date: 1965)

(Photo aérienne du site de l'IGN, date: 01 08 1966)

NOTE: Plusieurs autres monuments bordelais démontés y étaient alors aussi stockés juste devant les chevaux des Girondins, à savoir:


=> https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/statue-leon-gambetta

=> https://www.bordeaux-qqoqccp.com/themes/fontaines-de-bordeaux/fontaine-statue-liberte

=> https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/statue-vercingetorix

(Non confirmé mais fort probable également : Le socle de la statue du Président Sadi Carnot fondue aussi, installée jadis place Jean Jaures, voir:

=> https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/statue-sadi-carnot)

REMARQUE SUR LES DATES:

Les dates supposées correctes des photos du site de l'IGN (Institut Géographique National) viennent contredire le témoignage recueilli dans l'article du journal Sud-Ouest ci-contre. On y lit que "personne ne sait "plus très bien"... 😁

=> En fait, on voit ci-dessous que ce bâtiment a très probablement été démoli en Septembre 1972 (pointillés bleus), mais les photographies aériennes ci-après du 16 Juin 1973 semblent montrer que les sculptures sont toujours présentes au même endroit.

La photo encore en dessous du 1er Juin 1976 (à gauche) montre qu'un nouveau bâtiment (sans cheminée) remplace le précédent, mais toujours avec les sculptures à côté.

Puis, la photo du 19 Septembre 1976 (à droite) montre bien qu'on a finalement déplacé les sculptures de l'autre côté du mur d'enceinte (encadré rouge et paragraphe suivant).

(Photo aérienne de l'IGN, date: 1969)

(Photo aérienne de l'IGN, date: 16 06 1973)

(Photo aérienne de l'IGN, à gauche date: 1er Juin 1976, à droite date: 19 Septembre 1976)

(Rue anciennement nommée avant 1983 : 206 "rue de la Palu")

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(Extrait du Journal Sud-Ouest du 23/06/1982)

En effet c'est au même endroit que l'on viendra stocker temporairement la statue équestre du "Monument aux morts de 1870-1871" (Appelée aussi "Monument aux enfants de la Gironde" ou "Monument aux Mobiles de la Gironde") le temps de faire les travaux du parking souterrain de la place de la République (ancienne place Magenta/place d'armes). La sculpture reviendra le 23 février 1983, déplacée sur un côté de cette même place de la République...

=> Voir page: https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/monument-morts-1870

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=> Cliquez ci-dessous pour lancer la vidéo sur la restauration et la réinstallation des bronzes sur le Monument aux Girondins... 📽️😀

Le retour des chevaux des girondins BSX 202 La Mémoire de Bo.mp4

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(Vidéo ci-contre source: "Le retour des chevaux des girondins” BSX 202 La Mémoire de Bordeaux Métropole)

L'extraction manuelle et la pratique de la rocaille originelle commandée en 1897 "en pierre stalactite du Jura" dite aujourd'hui "Tuf de Baume" avaient disparu depuis 1914. Par ailleurs, les carrières connues étaient épuisées. Il a fallu recourir aux services érudits du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (B.R.G.M.) pour trouver une solution, qui fût celle de rocailles en pierres de Franche-Comté.

Concernant la mise en eau: 38 jets de différentes formes ont été prévus sur chaque fontaine et sont répartis comme suit :

=> soit un total de 76 jets pour les deux fontaines

Ces bronzes ayant échappé de peu à la destruction, une fois revenus à Bordeaux, ont été au cœur d'un vrai dilemme, car le choix artistique se posait en même temps que celui du sujet du financement de la remise en l'état...

Lorsque l'on regarde le groupe Sud de la fontaine, on constate que le personnage central qui représente la République, tient dans sa main une boule parfaitement ronde et lisse. Pourtant, en regardant cette même République sur toutes les cartes postales des années 1900, on distingue nettement des personnages sur cette sphère.

=> En fait, à l'origine il y avait bien 3 statuettes représentant 3 personnages qui symbolisaient la République : la Liberté, l’Égalité et la Fraternité.

Il semblerait que ces statuettes aient été "dérobées" lors du stockage rue du Docteur Schinazi. Leur trace aurait alors été perdue pendant plusieurs années. Il se dit que ces 3 statuettes seraient pourtant réapparues un beau jour dans un magasin d'une antiquaire des Chartrons où elles auraient été acquises par un collectionneur Américain...(?) La piste s'arrête là... 😑

Il est regrettable que l'on ait jamais investi un budget pour refaire fabriquer ces 3 statuettes à l'identique et les réintroduire sur ce monument...

M'ENFIN !? 

ANECDOTES ET INFORMATIONS ANNEXES

(Avec l'aimable autorisation de Mme Chantal Renaudon)

Le peintre bordelais Jean-Marie Poumeyrol se promenait un jour, par hasard, près du grand pont et il vit soudain, sortant des herbes, les chevaux des Girondins. Une inspiration 😀

En pleine seconde guerre mondiale, dans les années 1941-42, la ville de Bordeaux va perdre bon nombre de ses plus belles œuvres d’art en bronze, jusqu’alors bien connues et appréciées de tous les bordelais. L’occupant allemand ayant décidé de les transformer en canons.

Le vendredi 21 novembre 1941, la presse bordelaise annonce que la commission des Beaux-arts va prochainement trancher la délicate question des statues à livrer aux fondeurs. 

Vont ainsi disparaître du paysage de notre ville, la statue de Louis XVI au musée de la mairie, celle de Vercingétorix aux allées Damour place des martyrs de la Résistance, voir la description sur ce site ici: https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/statue-vercingetorix), celle du président Sadi-Carnot place Jean Jaurès (:voir la description sur ce site ici: https://www.bordeaux-qqoqccp.fr/themes/statues-de-bordeaux/statue-sadi-carnot), mais encore le buste de Beethoven au Grand-Théâtre et celui du géographe Léo Drouyn au square Saint-André. Au jardin-public sont enlevés les bronzes du botaniste Alexis Millardet, du chimiste Ulysse Gayon, du peintre animalier Carles Vernet et du poète bordelais Léon Valade.

La réplique réduite de la statue de la Liberté, donnée par le statuaire Frédéric Bartholdi, installée place Picard, n’y échappera pas et partira elle aussi en chair à canon (:voir la description de cette statue sur ce site ici: https://www.bordeaux-qqoqccp.com/themes/fontaines-de-bordeaux/fontaine-statue-liberte).

Un chèque de 1,5 million de Francs est remis à la mairie en compensation de son effort de guerre dans la collecte des métaux. 

Lors de son procès, le maire Adrien Marquet affirmera avoir essayé par ses atermoiements de relativement protéger sa ville des réquisitions de statues...

C'est étrange, j'ai comme l'impression d'avoir fait la même pose que lui dans la fontaine, quel boute-en-train ce Juju !😊


NOTE: Si jamais (folie), il arrivait que vous soyez vous-même Mr Juppé derrière votre écran (ce serait déjà un truc de fada...)

=> just for fun, laissez moi un mot: je vous offre un verre au Bistrot des Quinconces et dans la foulée on refait ensemble la vraie photo devant la fontaine, que je posterai ici à cet endroit bien évidemment!

Et comme dirait un certain N.S. "Et je m'y engage...personnellement... " 😊


(Autant dire que j'ai du temps devant moi 😊!!!)

CLIQUEZ SUR LES LIENS VERS:


- http://www.bordeaux-gazette.com/la-destruction-des-fontaines-du-monument-des-girondins-evitee-de.html- https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=33063_24- http://www.bordeauxdecouvertes.fr/Monument_aux_Girondins.htm- https://www.sudouest.fr/2010/11/05/la-fontaine-ou-co-ule-l-histoire-230774-2780.php- https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_des_Quinconces- Histoire des maires de Bordeaux- https://fleurexplorebordeaux.com/le-monument-aux-girondins/- https://www.eclats-de-mots.fr/tag/le-monument-aux-girondins/- https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php/Detail/objects/2756- Archives Journal SUD OUEST- Groupe Facebook BordeauxJeMeSouviens- Droits réservés: Jean Michel DESTANG- https://books.google.fr/books?id=-dvZfqTsD4sC&lpg=PA49&ots=1kNK_v3p3a&dq=chevaux%20girondins%20pont%20d'aquitaine&hl=fr&pg=PP1#v=onepage&q&f=false- https://www.facebook.com/groups/Bordeaux.60.70/permalink/3477380275653658/ - https://www.facebook.com/groups/Bordeaux.60.70/permalink/3159183890806633/- https://www.facebook.com/groups/Bordeaux.60.70/permalink/3082366948488328/- https://vimeo.com/146113169?fbclid=IwAR0-vsKzQdAMLUBKQdhS7PM7VjQ2D-iUNRCh6rYvajhHTtfWVabegpGRJWk - https://www.facebook.com/groups/Bordeaux.60.70/permalink/2863561920368833/ - https://www.facebook.com/photo.php?fbid=3224378284256990&set=p.3224378284256990&type=1&theater - https://www.facebook.com/groups/Bordeaux.60.70/permalink/1892025190855849/ - https://www.sudouest.fr/archives/portfolios/bordeaux-il-y-a-38-ans-le-retour-en-images-des-chevaux-de-la-fontaine-des-quinconces-1239637.php- https://www.sudouest.fr/2010/11/12/des-chevaux-voyageurs-236928-2780.php- https://blogacabdx.ac-bordeaux.fr/pole-citoyennete33/wp-content/uploads/sites/90/2019/09/BAT_LIVRET_VISITE_ABM_148X210.pdf- https://www.angers.fr/ressources_opendata/merimee/IA49006870.html- https://books.google.fr/books?id=4wQNAQAAIAAJ&newbks=1&newbks_redir=0&lpg=PA141-IA1&dq=etablissements%20savigner%20ferraillage%20Angers&hl=fr&pg=PA141-IA7#v=onepage&q=savigner&f=false- https://books.google.fr/books?id=jOlLAAAAYAAJ&q=%22officier+de+la+Kommandantur+%C3%A0+Bordeaux+pr%C3%A9tendre+qu+il+ferait+convoyer%22&dq=%22officier+de+la+Kommandantur+%C3%A0+Bordeaux+pr%C3%A9tendre+qu+il+ferait+convoyer%22&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwi34tv99uqEAxUBUqQEHfKKASsQ6AF6BAgIEAI- https://books.google.fr/books?id=4wQNAQAAIAAJ&newbks=1&newbks_redir=0&lpg=PA141-IA1&dq=etablissements%20savigner%20ferraillage%20Angers&hl=fr&pg=PA146#v=onepage&q&f=false- https://books.google.fr/books?id=yeQFzSowSg8C&lpg=PA152&dq=%22etablissements%20savigner%22&hl=fr&pg=PA152#v=onepage&q=%22savigner%22&f=false- www.bordeauxdecouvertes.fr/Monument-aux-Girondins.html- https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/des-chevaux-voyageurs-10171963.php- https://www.sudouest.fr/archives/portfolios/bordeaux-il-y-a-38-ans-le-retour-en-images-des-chevaux-de-la-fontaine-des-quinconces-1239637.php- https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/monument-des-girondins-aux-quinconces-la-fontaine-ou-coule-l-histoire-10165482.php- https://genealogiedegourbit.blogspot.com/2016/07/gaz-de-bordeaux.html- https://vimeo.com/146113169- https://remonterletemps.ign.fr/telecharger/?lon=-0.592540&lat=44.856614&z=14&layer=pva&year=1944- https://www.msg-encheres.com/en/lot/111437/14259133-jeanmariepoumeyrolne-en-1946-p- Archives Municipales de Bordeaux Métropole

Le résultat de mes recherches & synthèse des informations, de la construction des sections & mise en forme, et de la découverte des données d'illustrations/photos sur LES BRONZES DES GIRONDINS sont entièrement issus de mon travail personnel. Je cite mes sources ci-dessus 📜.

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> Création de la page & publication: 15 Juin 2018. Posté le même jour sous pseudo "Djé Karl" sur le groupe public Facebook Bordeaux Je Me Souviens: LIEN du post. Cette page est également sauvegardée via l'outil the Wayback Machine, qui peut tracer la date exacte de publication et son contenu, pouvant ainsi attester de toute antériorité des données par rapport à une publication recopiée/reproduite sans accord...