STATUE DE LÉON GAMBETTA

          > NATURE/CONSTRUCTION: En pierre.

          > ÉTAT: Démonté et stocké près du site de REGAZ avenue de LABARDE.

Coordonnées GPS: 44.84412, -0.57608.

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=> la CARTE:

Fils d'un immigré italien, Léon Gambetta choisit la nationalité française à l'âge de 21 ans. Avocat, il se fait remarquer en 1868 par une violente plaidoirie contre le régime de Napoléon III dans l'affaire Baudin où il défend le républicain Delescluze (procès contre les initiateurs d'une souscription pour un monument à Alphonse Baudin, représentant du peuple tué sur une barricade en 1851).

Lors des élections législatives de 1869, Gambetta est partisan de mesures radicales (Programme de Belleville) comme la liberté totale de la presse, le suffrage universel, la séparation de l'Église et de l'État, l'école gratuite, laïque et obligatoire, l'instauration d'un impôt sur le revenu, etc. Il est élu et siège au sein de la minorité républicaine qui s'oppose à la guerre de 1870 et dont il est l'un des chefs les plus populaires.

Après la chute de Napoléon III, Gambetta joue un rôle important avec Jules Ferry dans l'avènement de la IIIe République proclamée le 4 septembre 1870. En octobre, Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de la Défense nationale, il quitte Paris en ballon pour rejoindre Tours et organiser la levée de troupes. Le gouvernement s'étant replié à Bordeaux, il est chargé d'organiser la guerre en Province. Après la capitulation de Paris, le 20 janvier 1871, Gambetta est décidé à poursuivre la guerre, mais en conflit avec les autres membres du gouvernement, il démissionne après l'armistice.

Représentant le Bas-Rhin à l'Assemblée nationale élue en janvier 1871, il démissionne lorsque ce territoire est abandonné à l'Allemagne. Quelques mois plus tard, Gambetta est élu député de la Seine. Il dirige l'Union républicaine et défend la République contre la restauration monarchique. Il est l'artisan des lois constitutionnelles de 1875. Réélu en 1875 et en 1877, il perd cependant la confiance des ouvriers de Belleville qui lui préfèrent en 1880 Alexis Trinquet, un ancien communard.

Après avoir été Président de la Chambre des députés, Gambetta devient Président du Conseil et Ministre des Affaires Étrangères du 14 novembre 1881 au 27 janvier 1882. Mais il ne peut s'y maintenir sous les attaques des radicaux. Après une septicémie provoquée par une blessure à la main (officiellement en réparant son pistolet ou peut-être par sa maîtresse Léonie Léon) il meurt d'une appendicite aiguë à l'âge de 44 ans.

Remarquable tribun, doué d'un grand sens politique, clairvoyant et sensible aux réalités, Léon Gambetta, père fondateur de la IIIe république, est devenu après sa mort le symbole du républicain. 

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Jules DALOU
Camille LEFÈVRE

Ce monument fut commandé à Jules DALOU en 1901. Pour payer le monument, des fonds ont été levés à l'échelle nationale par des partisans politiques qui cherchaient à célébrer l'héritage de Léon Gambetta.

Politicien républicain, né en 1838, il a été une figure clé de la France lors de la dernière partie du 19e siècle. Ministre du gouvernement en 1870, président de la Chambre des Députés de 1879 à 1881, puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères entre 1881 et 1882.

Le monument est élevé sur les Allées de Tourny, (remplaçant lui-même une statue de Napoléon III), non loin des lieux où Gambetta s'exprime le 26 juin 1871. Il se trouve à Bordeaux au moment le plus glorieux de sa carrière, après avoir quitté Paris en ballon le 9 octobre 1870, au lendemain de la défaite française à Sedan devant les Prussiens le 2 septembre. Après avoir été député et ministre de la guerre, Gambetta est présent à Bordeaux où se tient le Gouvernement de Défense nationale, transition de l'Empire à la République proclamée le 4 septembre 1870.

Jules DALOU, qui avait participé sans succès au concours pour le monument de la place du Carrousel en 1884, reçoit de la ville de Bordeaux en 1901 cette commande qu'il ne pourra pas terminer car il meurt en 1902.

C'est Camille LEFÈVRE et les praticiens de Dalou qui le termineront.

L'esquisse fut rapidement exécutée car le sculpteur Jules DALOU avait déjà travaillé sur un sujet similaire : en effet, pour un projet d'architecture de Pierre-Lucien FAURE DUJARRIC, il avait en 1884 réalisé une maquette comportant un buste de Gambetta au sommet d'une colonne entourée de trois groupes allégoriques. Destiné à la place du Carrousel, le monument ne fut pas réalisé...

En juillet 1901, l'artiste se met au travail, commençant par la statue de Gambetta et reprend le groupe "La sagesse soutenant la Liberté" qu'il avait déjà réalisée en 1889.

Quant au groupe de droite "La défense de la Patrie" qui n'existait qu'à l'état d'ébauche, il devait figurer "par une femme, prise de sanglots, ayant devant elle un enfant...".

Léon Gambetta est représenté en redingote, les bras croisés.  Il domine deux groupes, la Sagesse soutenant la Liberté et la Défense nationale réalisés par Camille LEFÈVRE élève de Jules DALOU. La face postérieure du piédestal est ornée d'accessoires datant de 1870 et 1871, sur celle antérieure est posé un écusson de la ville de Bordeaux sur des faisceaux de drapeaux. L'architecte bordelais Jean Camille FORMIGE est l'auteur de l'architecture du socle. 

Les objets et les personnages représentés à la base du monument rendaient hommage aux victimes de la guerre franco-prussienne.

Construction du Monument au centre des Allées de Tourny

Le monument fut dévoilé lors d'une cérémonie de grande envergure le 25 Avril 1905 par le président de la République française, Émile LOUBET.

=> Les photos de cet événement sont visibles ici: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84323684/f4.item 

Le monument est resté là jusque dans les années 1960, lorsque les Allées Tourny ont vu une refonte radicale. Toute la zone a été fouillée en vue de l'installation du parking souterrain. (voir la photo plus haut).

Il fut enlevé puis installé quelques temps sur la Place Gambetta. Cependant des riverains se plaignirent de sa présence, au motif notamment que celle-ci était trop grande pour le square.

Le monument fut démantelé et ses différents composants sont stockés depuis dans les réserves du Musée d'Aquitaine dans un entrepôt près du Pont d'Aquitaine.

Le monument lui-même ne peut donc plus être considéré, mais une miniature en plâtre de 80 cm de haut (qui se trouve au Musée d'Aquitaine, voir les photos plus haut sur cette page), réalisé en 1901 en même temps que le monument à grande échelle, peut être vu parmi les expositions permanentes du musée. Elle a été donnée à la ville de Bordeaux par le comité de Gambetta qui avait financé les travaux.

Pendant ce temps, des projets occasionnels font surface pour rétablir la statue, mais pour la plupart des sites potentiels (tels que la Place de la République, le Palais de Justice), le sol n'est pas assez solide pour supporter la masse...

Le monument en morceaux, a beaucoup "voyagé", et se trouve aujourd'hui stocké aux 4 vents entre 2 bâtiments près du site de REGAZ Avenue de Labarde (voir chapitre suivant).

Démantèlement Place Gambetta
Stockage dans l’entrepôt Municipal 
(Extrait du journal Sud Ouest du Samedi 10 juillet 1976)

(Ci-dessus, le monument à Gambetta démonté, accompagné de la statue originelle de Tourny)

(Extrait du journal Sud Ouest du Mardi 15 novembre 1977)

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ANECDOTES ET INFORMATIONS ANNEXES

Il y a quelques années cette statue de Léon Gambetta a été installée en ma 1994 et exposée pendant plusieurs mois sur le parvis de l'ancienne fac des Lettres, Cours Pasteur, aujourd'hui le Musée d'Aquitaine .

Jules DALOU s’est formé dès l’âge de 14 ans à la Petite École puis à l’École des Beaux-Arts (ateliers de DURET et ABEL DE PUJOL) qu’il quitte en 1865, après 3 échecs au concours pour le Prix de Rome.

Obligé de gagner sa vie, il travaille alors pour un empailleur, des bronziers, des orfèvres tout en collaborant au décor sculpté de plusieurs hôtels particuliers dont le célèbre hôtel de la Païva.

Jules DALOU épouse Irma Vuillier, une femme de fort caractère qui le soutiendra toute sa vie. Le couple n’a qu’un enfant, Georgette, une fille née avec un handicap mental qui nécessite, jusqu’à sa mort pendant la Première Guerre mondiale, la présence à ses côtés d’un adulte responsable.

C’est pour assurer le financement de l'hébergement à vie de sa fille par l’Orphelinat des Arts que Dalou a légué le fonds de son atelier à cette institution ; ainsi les chercheurs disposent-ils actuellement de plus de 300 œuvres achetées par la ville de Paris à l’orphelinat en 1905


L'atelier de DALOU vers 1902-1905

Tout le fonds d'atelier de Dalou a été acquis en 1905 par le Musée du Petit Palais à Paris.

Une souscription internationale pour l’érection d’un monument dans les jardins du Carrousel à Paris fut ouverte au lendemain des funérailles de Léon Gambetta et aboutit deux ans plus tard en 1884.

Décédé prématurément en 1882, Gambetta aurait eu 50 ans, et la République lui dédie pour cet anniversaire un monument imposant dans un des lieux les plus prestigieux de Paris: en avant de la cour Napoléon du Palais du Louvre, face à l'arc de triomphe du Carrousel. Le monument à Gambetta occupait le square qui ouvrait sur le passage des guichets du Louvre. 

A cette occasion, un concours est lancé en 1884. Le projet de Dalou, réalisé en collaboration avec l’architecte Pierre-Lucien Faure Dujarric, faisait partie des six retenus par le jury, qui finalement préféra celui de Jean-Paul Aubé et de Louis-Charles Boileau.

Connue d’après des photos, la proposition de Dalou fut reprise par le sculpteur en 1900, lorsqu’il reçut commande d’un monument financé par une souscription nationale et destiné à Bordeaux. Dalou remplaça le buste de Gambetta par une statue en pied, mais conserva les deux groupes dont celui offrant des parallèles frappantes avec La Supplication.

Dénommé L’Éloquence souffletant [giflant] le césarisme dans le projet de 1884, celui-ci devint La Sagesse soutenant la Liberté dans le monument bordelais tout en conservant la disposition de deux figures, l’une debout et l’autre agenouillée et s’affaissant. Une jeune femme nue est assise sur un rocher. Elle enlace fermement un homme aux longs cheveux bouclés qui tente de se dégager de cette étreinte et détourne son regard du visage suppléant de sa compagne. 

Ébauches du Monument complet

Date de production: 1901-1902

Matériaux et techniques: Terre cuite puis ensuite en Plâtre 

Hauteur : 29 cm, Largeur : 24 cm, Profondeur : 17 cm puis Hauteur : 85 cm, Largeur : 75 cm, Profondeur : 76 cm

Figure sur piédestal composé, orné de deux groupes d'accompagnement. 

Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris , Date d’acquisition: 28–03–1905

Date de production: En 1889

Matériaux et techniques: Plâtre, Patine

Hauteur : 62.5 cm, Largeur : 30 cm, Profondeur : 29.5 cm

Modèle d'un des groupes du "Monument à Gambetta" du Carrousel (1884), repris pour le "Monument à Gambetta" de Bordeaux 

Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, Date d’acquisition: 1905

Épreuve en bronze patiné. Signée et datée, cire perdue A. A. Hébrard fondeur. Socle en marbre. Provenance: Ancienne collection Léon Lhermitte. 


Date de production: Entre 1884 et 1901, 

Matériaux et techniques: Plâtre, Patine

Hauteur : 42 cm, Largeur : 18 cm, Profondeur : 21 cm

D'après l'étude pour le "Monument à Léon Gambetta" de Paris (1884) ou de Bordeaux (1901) 

Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris , Date d’acquisition:  28–03–1905


Date de production: Entre 1901 et 1902

Matériaux et techniques: Terre cuite puis Plâtre

Hauteur : 11 cm, Largeur : 4.5 cm, Profondeur : 4 cm puis Hauteur : 176 cm, Largeur : 68 cm, Profondeur : 71 cm

Modèle à mi-grandeur d’exécution 

Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris , Date d’acquisition: 28–03–1905


Date de production: Entre 1884 et 1901

Matériaux et techniques: Terre cuite

Hauteur : 21 cm, Largeur : 7 cm, Profondeur : 7.5 cm

Première pensée pour le projet de "Monument à Gambetta" du Carrousel (1884) ou pour le "Monument à Gambetta" de Bordeaux (1901) 

Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, Date d’acquisition: 28–03–1905

Date de production: Vers 1884

Matériaux et techniques: Terre cuite

Hauteur : 33 cm, Largeur : 20 cm, Profondeur : 15 cm

Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, Date d’acquisition: 28–03–1905

Bronze à patine brune

Fonte à cire perdue

 fondeur CIRE PERDUE A.-A. HEBRARD

H. 31 L. 18 P. 14 cm

Sans doute à quelques mètres près, 2 statues d'Hommes d’État français ont été installées au même endroit, mais aucune n'est restée en place... En effet, après la statue équestre de Napoléon III qui termina "à la baille" dans la Garonne, la suivante de Léon GAMBETTA fut enlevée pour les travaux du parking souterrain mais jamais ré-installée... 

(L'histoire de la statue de Napoléon III est visible sur ce site en cliquant => ICI )

Le destin a parfois semé de petites histoires entremêlées...


=> Une autre statue de Gambetta d'un artiste connu aussi à Bordeaux :

En 1878, Léon Gambetta achète la Maison des Jardies (située à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine) où il se rend régulièrement . Lorsqu'il se retire de la vie politique, il se réfugie à la Maison des Jardies en janvier 1882, en compagnie de sa maîtresse Léonie Léon (coquinou😊). C'est dans cette demeure qu'il meurt, le 31 décembre suivant, à l'âge de 44 ans. 

Une statue à la mémoire de Léon Gambetta, œuvre de Bartholdi, y est inaugurée en grandes pompes le 8 novembre 1891 . Le même Bartholdi connu à Bordeaux pour sa statue de La Liberté place Picard, (voir le détail de cette statue sur ce site en cliquant => ICI ) et pour son projet de fontaine du "Char triomphal de la Garonne" pour la place des Quinconces (aujourd'hui place des Terreaux à Lyon).

(Cette statue de Gambetta est placée au dessus de deux groupes en marbre représentant l’Alsace et la Lorraine se réfugiant au pied de l’autel de la Patrie. Dans le caveau ménagé dans le soubassement, avait été déposé le cœur de Gambetta avant d'être transféré au Panthéon  lors de la cérémonie du 11 Novembre 1920.)

Ci dessous le Monument à Gambetta œuvre de Bartholdi à Sèvres:


=> Jules DALOU fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1883, puis promu officier par le président Sadi CARNOT en 1889.

Sadi CARNOT qui avait justement inauguré la statue de la Liberté place Picard de Bartholdi ! 😊

Sadi CARNOT avait lui aussi sa statue à Bordeaux place Jean JAURES (ex-place Richelieu). 😊

Coquin de sort, comme les 2 statues de Napoléon III et celle de Gambetta sur les allées Tourny,  la statue de la Liberté et la statue de Carnot disparurent aussi !!! (mais ces 2 là furent enlevées par les allemands pour les faire fondre ).

=> Jules DALOU fut élevé également au grade de commandeur du même ordre en 1899 par le président Émile LOUBET lors de l’inauguration de son monument du Triomphe de la République à Paris.

Et...Qui inaugure le 25 Avril 1905 le monument à Gambetta de Jules Dalou sur les Allées Tourny lors d'une cérémonie de grande envergure? Oui !!! Le même président de la République française, Émile LOUBET. La boucle est bouclée 😊

On remarquera aussi que ce qui liait les 3 personnages Gambetta, Loubet et Dalou est aussi le fait qu'ils appartenaient tous les trois à la franc maçonnerie.

=> Jules DALOU fit notamment apparaître des symboles francs-maçons sur son œuvre  gigantesque du groupe de bronze "Le Triomphe de la République" place de la Nation. Au pied de Marianne debout sur son char, on aperçoit des symboles maçonniques, comme l'équerre, la ruche et l'acacia. Protégé par un forgeron en tablier, un enfant porte sous ses bras un livre, un compas, une règle, un ciseau... 

=> Initié Franc-Maçon  à Marseille en mai 1869,  Léon Gambetta appartenait à la loge La Réforme de la Franc-maçonnerie.  

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=> Le secret d’appartenance d’Émile LOUBET à la Franc-Maçonnerie a toujours été bien gardé et les historiens maçons contemporains n’en parlent pas. Seul Henry Coston présente cette appartenance comme certaine d’après une source belge vers 1935.




in-folio de 2 ff. daté de Lisbonne, le 27 octobre 1905, signé du Grand Maître, du Président du Conseil et du Secrétaire Général du Grand Orient Lusitanien Uni, avec cachets secs. Il s’agit du texte d’accueil d’Émile LOUBET, président de la République Française, devant le Suprême Conseil de la Maçonnerie Portugaise lors de son voyage au Portugal en octobre 1905.‎ 

Le résultat de mes recherches & synthèse des informations, de la construction des sections & mise en forme, et de la découverte des données d'illustrations/photos sur cette statue de Gambetta sont entièrement issus de mon travail personnel. Je cite mes sources ci-dessus 📜.

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> Création de la page & publication: 14 Mars 2017 (mis à jour le 16/08/2023). Posté le même jour sous pseudo "Djé Karl" sur le groupe public Facebook Bordeaux Je Me Souviens: LIEN du post. Cette page est également sauvegardée via l'outil the Wayback Machine, qui peut tracer la date exacte de publication et son contenu, pouvant ainsi attester de toute antériorité des données par rapport à une publication recopiée/reproduite sans accord...