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QUOI : STATUE ÉQUESTRE DE L'EMPEREUR NAPOLÉON III
QUI : Modèle: Napoléon III (Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, surnoms: "Badinguet" / "Napoléon Le Petit") et son cheval. Sculpteur: De Bay Jean-Baptiste-Joseph (dit Jean De Bay ou Debay Fils).
OÙ : Au Palais de l'Industrie sur les Champs Élysées, puis au centre des allées Tourny, et dans la Garonne.
QUAND : Présentée à exposition universelle de 1855, inaugurée à Bordeaux le 20 avril 1858, détruite le 4 Septembre 1870 vers 10h du soir.
COMMENT :
> NATURE/CONSTRUCTION: Statue en bronze sur piédestal en granit de Bretagne
> ÉTAT: Détruite. (en morceaux au fond de la Garonne)
COMBIEN : 1 exemplaire
POURQUOI : Pour honorer le Second Empire et rendre hommage à Napoléon III
PORTRAIT DE NAPOLÉON III
Charles Louis Napoléon Bonaparte ou Napoléon III est né le 20 avril 1808 à Paris et meurt le 9 janvier 1873, exilé en Angleterre. Neveu de Napoléon Ier, après une jeunesse en exil, et de nombreux échecs pour renverser le roi Louis-Philippe Ier, il rentre en France en 1848, à l'occasion de la proclamation de la Seconde République.
En février 1848, le roi Louis-Philippe Ier est renversé et la République est proclamée. Louis Napoléon rentre en France, fait une campagne politique en s'appuyant sur le souvenir glorieux de son oncle Napoléon Ier. Soutenu par les hommes politiques conservateurs, il est élu et devient premier président de la République française le 10 décembre 1848.
Mais la Constitution limite la durée du pouvoir présidentiel. Louis napoléon veut pouvoir se représenter en 1852, or l'Assemblée nationale refuse de modifier la constitution. Après avoir fait de nombreux déplacements en province pour tester sa popularité, Louis Napoléon fait un coup d'État le 2 décembre 1851.
Il dissout l'Assemblée, rédige une nouvelle constitution peu démocratique et rétablit le suffrage universel masculin. L'année suivante le président devient l'empereur Napoléon III (titre qu'il conserve jusqu'à la chute du Second Empire en 1870).
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Sous son règne, la France va se moderniser et s'industrialiser. Jugeant Paris insalubre et archaïque par rapport à d'autres villes comme Londres, il y mène une série de transformations importantes pendant deux décennies, ce qui modernise la capitale française.
Sur le plan international, dès 1855, ses troupes vainquent l'Empire russe lors de la Guerre de Crimée aux côtés du Royaume-Uni et de l'Empire ottoman, empêchant les Russes d'accéder à la mer Méditerranée. Napoléon III aide les Italiens à réaliser leur unification.
Il tente d'étendre l'influence française en Amérique et favorise la création d'un empire au Mexique. Il prépare une expédition au Mexique en 1861. Lancée en 1862, elle tourne au désastre pour la France, et s'achève en 1867.
Napoléon III prend tardivement conscience que l'unification de l'Allemagne par le royaume de Prusse fait courir un danger à la France. Tentant très maladroitement de s'y opposer, il irrite fortement les Allemands. Il se fait manœuvrer par le Premier ministre de Prusse Bismarck. Poussé par son entourage il déclare la guerre à la Prusse en août 1870.
Les armées françaises mal préparées, mal commandées sont rapidement battues et Napoléon III est fait prisonnier à Sedan début septembre. Les républicains Parisiens proclament la République le 4 septembre 1870. Napoléon III, libéré par les Prussiens, doit s'exiler en Angleterre où il meurt en 1873. .
Sa défaite et sa capture lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 marque la fin de son règne, et du Second Empire.
CONTEXTE HISTORIQUE
Dans le cadre d’une traversée entamée à travers les provinces du Midi et du Centre, en septembre et octobre 1852, le discours tenu à Bordeaux est l’occasion pour le prince-président de présenter ses réflexions sur le régime. Louis-Napoléon part le 14 septembre 1852 pour Bourges, Lyon, Marseille, Toulon, Montpellier, Carcassonne et Toulouse. L'accueil de la population est enthousiaste, les arcs de triomphe saluent Napoléon III.
Il arrive à Bordeaux le 9 octobre 1852 et y prononce un discours célèbre: "pour faire le bien d'un pays, il n'est pas besoin d'appliquer de nouveaux systèmes mais de donner, avant tout, confiance dans le présent, sécurité dans l'avenir. Voilà pourquoi la France semble vouloir revenir à l'empire." ... « L'Empire, c'est la paix ! ».
(Discours très remarqué lisible ici: https://www.napoleon.org/wp-content/thumbnails/uploads/2019/07/discours-bx-1852-gallica_btv1b53019212p-tt-width-637-height-965-crop-1-bgcolor-ffffff-lazyload-0.jpeg)
Puis il reprend son périple : Angoulême, La Rochelle, Amboise. Il est de retour à Paris le 16 octobre. Le Sénat est convoqué pour le 4 novembre en session extraordinaire. Le ministre Fould vient y lire le message du prince-président. Conformément à son souhait une proposition de loi visant au rétablissement de l'empire est déposée par dix sénateurs.
Le 7 novembre, la séance est ouverte à midi et demi : deux orateurs prennent la parole dans la discussion générale et deux amendements sont déposés. Le texte est adopté par 85 voix contre 1, celle de Narcisse Vieillard, ancien officier d'artillerie et ancien précepteur du frère de Louis-Napoléon. Immédiatement après cette approbation, les sénateurs, en grande tenue, partent pour Saint-Cloud présenter au prince-président le résultat de leurs délibérations, escortés par une centaine de cavaliers. Ce sénatus-consulte est soumis les 21 et 22 novembre 1852 à l'approbation du peuple qui l'approuve massivement.
Le 2 décembre 1852, Louis-Napoléon devient Napoléon III.
HISTOIRE ET DESCRIPTION DE LA STATUE
(Napoléon III par Charles Louis Müller)
Pour honorer le Second Empire, la ville (dont le maire était Antoine Gautier) décide d'ériger une statue équestre à la gloire de l'empereur Napoléon III (Charles-Louis-Napoléon Bonaparte), en bronze sur piédestal en granit de Bretagne avec grille...On trouvait sur le piédestal de cette statue 2 inscriptions: d'un côté la fameuse inscription "l'Empire c'est la paix" et de l'autre "A Napoléon III, La ville reconnaissante et dévouée")...
Œuvre du Sculpteur français (né à Nantes le 31 août 1802, décédé à Paris le 7 janvier 1862) De Bay Jean-Baptiste-Joseph, (dit Jean De Bay ou Debay Fils). (Note: Avant que la ville de Bordeaux n'en fasse acquisition, elle figura à l'exposition universelle de 1855 sur les Champs Élysées devant une porte latérale du Palais de l'Industrie: voir §"M'Enfin" en bas de la page).
L'inauguration de la statue est fixée au jour du 50ème anniversaire de l’empereur, le 20 avril 1858. Des salves de canons et des acclamations saluent la nouvelle statue... S'en suit un défilé militaire sur la place, un banquet offert (voir anecdotes §M'ENFIN) par toutes les sommités du département, des spectacles, l'illumination Générale, un feu d'artifice et un Grand Bal ...
(Sculpteur: Jean-Baptiste Joseph Debay)
DISPARITION DE LA STATUE
La chute de l'Empire est connu à Bordeaux le 4 Septembre 1870 vers 10h du soir. Des groupes se formèrent sur la Place de la Comédie et un cri se fit entendre: "A bas la statue!". La foule alla à la maison Legendre pour prendre des pièces de corde et renverser la statue. Un jeune homme se hissa sur le piédestal pour passer une corde au cou de Napoléon III. Par deux fois la corde cassa. On alla donc chercher un câble qui fut ensuite enroulé autour de la statue et du cheval. En deux secousses, le cavalier et sa monture roulèrent à terre et un drapeau tricolore fut hissé sur le piédestal. D'autres cris furent ensuite poussés: "A la rivière!".
Sur le champ, cavalier et cheval furent séparés, et la statue de Napoléon III - toujours la corde au cou - fut trainée sur le Cours du Chapeau Rouge, puis sur les Quais jusqu'au milieu du pont de pierre, et jetée dans la Garonne par dessus le parapet (ou tout du moins les morceaux qu'il en restait)... Elle y "coule" désormais des jours heureux...😊
Il est dit qu'au passage de ce singulier cortège devant la Préfecture, les soldats en poste auraient mis leurs képis au bout de leurs baïonnettes et crié pour marquer leur plein accord avec le peuple: "Vive la République !"...
(L'extrait de texte ci-dessous, semble laisser entendre que M. André Legendre aurait longtemps gardé un débris avec une étiquette portant la mention "Œil du cheval de Napoléon III...)
Les morceaux du piédestal en marbre, stockés un temps dans les magasins de St Bruno, auraient été racheté par un entrepreneur qui les aurait intégrés aux soubassements d'un immeuble rue de Bègles...
Napoléon III était à la fois l'unique président de la 2nde République, le 1er chef d’État français élu au suffrage universel masculin, le 10 décembre 1848, et après la proclamation de l'Empire le 2 décembre 1852, le dernier monarque du pays, sous le nom de Napoléon III, empereur des Français...
(La Gironde, 4 Septembre 1920)
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PHOTOS DE LA STATUE ÉQUESTRE
ILLUSTRATIONS DE LA STATUE ÉQUESTRE
(journal/la-petite-gironde/18-septembre-1893)
(journal Sud-Ouest, Mardi 21 Octobre 2008)
M'ENFIN !?
ANECDOTES ET INFORMATIONS ANNEXES
ANECDOTES ET INFORMATIONS ANNEXES
TORNADO, DONNE LA PAPATTE ! 😊
Soit-disant, la position du cheval sur une statue équestre expliquerait la mort de son cavalier. De manière anecdotique, il existerait (conditionnel) une "règle" (qui semble ne pas avoir toujours été suivie) qui permettrait quelquefois de déterminer les conditions de la mort du cavalier :
> lorsque le cheval a les 2 antérieurs levés, son cavalier est mort au combat,
> lorsqu' 1 seul antérieur est levé, le cavalier est mort à la suite de ses blessures au combat.
> Si les 4 membres sont au sol, le personnage est mort de causes naturelles et non pas au combat.
Vérifions: A Bordeaux, la statue équestre de Napoléon III n'avait que l'antérieur droit de levé... "Mauvais calcul" (c'est le cas de le dire😊), comme un autre bordelais célèbre: Michel de Montaigne, notre "moustachu n°III" souffrait de grave lithiase urinaire (formation de calculs urinaires). Deux opérations de la vessie effectuées les 2 et 6 janvier 1873 par Sir Henry Thompson, chirurgien de la Reine Victoria, dans le but d'extraire un calcul dont souffrait l'Empereur depuis au moins 1866, ont eu raison de lui. Le 9 janvier 1873, à 10 h 45, Napoléon III meurt à l'âge de 65 ans.
=> Dans ces cas là, quand on sait pas quoi dire, on dira: "l'exception qui confirme la règle"...Bien pratique 😊
UNE STATUE QUI "VOYAGE VOYAGE" 😊
On notera que cette statue équestre a figuré à l'exposition universelle de 1855, sur les Champs Élysées, devant le Palais de l'Industrie (devant une porte latérale). Avant donc que la ville de Bordeaux n'en fasse acquisition !
Plus bas, une des rares photos (en stéréoscopie) que l'on peut trouver de cette statue équestre.
Avec un trait d'humour, on pourrait dire que ce déménagement depuis Paris (tendance que l'on voit de plus en plus de nos jours) n'a pas porté chance à cette statue... Le FLBP dirait que c'est un "présage"...😊
INAUGURATION (journal Le Constitutionnel 22-avril-1858)
REVUE DE PRESSE
(journal Sud-Ouest, 9 Septembre 1952)
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(journal Sud-Ouest, Mardi 25 Aout 1970)
CLASSIFICATION OFFICIELLE DES VINS DE BORDEAUX
En 1855, Napoléon III demande le classement des vins de Bordeaux, qui à l’époque ne concerne que les vins de la Gironde, pour mettre à l’honneur ces vins lors de l’exposition universelle de 1855 (celle justement où l'on verra sa statue). Les courtiers de la Chambre de commerce de Bordeaux établirent leur classement, les vins seront alors classés fonction des châteaux et différentes bâtisses qui les abritent, des vignobles mais aussi selon leur prix. La lettre du 18 avril 1855 du Syndicat des Courtiers de Commerce de Bordeaux présente deux tableaux intitulés : « Vins rouges classés du département de la Gironde » et « Vins blancs classés de la Gironde ».
Il existe en Gironde plusieurs classements, énumérés par ordre d’ancienneté :
Le classement de Saint-Émilion
L'EMPEREUR EN "CAMPAGNE"... 😊
Le contexte historique: année 1852, entre le coup d'état de 2 décembre 1851 et la proclamation de l'Empire le 2 décembre 1852. Le futur Napoléon III n'est pour l'instant que le Prince-Président. Il doit pendant cette année charnière affirmer son pouvoir politique, ce qui est fait avec la nouvelle constitution promulguée le 14 janvier, mais aussi gagner la confiance du peuple. Pour cela, il entreprend sous le conseil de Persigny, son ministre de l'Intérieur particulièrement favorable au rétablissement de l'Empire, un voyage à travers la France pour obtenir l’adhésion populaire à ce projet. Ces déplacements s'inscrivent directement dans la tradition bonapartiste d'appel au peuple. Les régions visées sont, avant tout, celles du Midi, les moins acquises à sa cause, mais il cherche aussi à rencontrer le peuple des grandes villes en se rendant par exemple à Lyon, à Marseille et à BORDEAUX.
A la lecture des « Feuillets Bordelais » de Maurice Ferrus, il apparaît que Bordeaux reçut à deux reprises le couple impérial, mais aussi que, avant son mariage, Eugénie de Montijo (María Eugenia Ignacia Agustina de Palafox-Portocarrero de Guzmán y Kirkpatrick, marquise d’Ardales, marquise de Moya, comtesse de Teba, comtesse de Montijo ) avait déjà des liens avec notre ville, ayant séjourné longuement à la pension Delfortrie (ensuite pension Dufau) rue Thiac. Puis en 1846 chez la marquise de Salzedo où un bal fut donné en son honneur.
En 1856, le couple impérial est en visite à Bordeaux avec le petit prince âgé de 6 mois. La ville de Bordeaux fit donc l'acquisition d'un berceau fait à Paris, pour la somme de 1600 francs. On rajouta 5400 francs aux 7000 francs pour la tenue des festivités.
On apprend également que lors de sa seconde visite en 1859 la chambre de l'Empereur était orné d'un meuble comprenant des objets de Napoléon 1er, léguées à la ville de Bordeaux par le maréchal Bertrand, un livre annoté en marge, sa croix de la légion d'honneur, un aigle impérial en argent ramené de Ste Hélène, ainsi que sa brosse à dents et un couteau à manche.
COMPTINE D'ENFANT
Lundi matin, L’empereur, sa femme et le p’tit prince, Sont venus chez moi, pour me serrer la pince...
Chanson traditionnelle française de la seconde moitié du XIXe siècle faisant référence à Napoléon III, à l'impératrice Eugénie et au prince impérial.
(Elle est également connue avec les paroles le roi, la reine et le petit prince.)
C'est une chanson qu'on utilise pour enseigner les jours de la semaine aux jeunes enfants.
LE "TOURNY-MANÈGE" DES STATUES SUR LES ALLÉES 😊
Sans doute à quelques mètres près, 2 statues d'Hommes d’État français ont été installées au même endroit, mais aucune n'est restée en place... ☹ En effet, après la statue équestre de Napoléon III qui termina "à la baille" dans la Garonne, la suivante de Léon GAMBETTA fut enlevée pour les travaux du parking souterrain mais jamais ré-installée... Le slogan aurait pu être: "Léon...revient ! j'ai les ..." ... ou pas ...😊
Anecdote de l'histoire, les statues se remplacent et se succèdent comme les empires, les régimes et les Hommes d’État...
Le Second Empire est instauré en France le 2 décembre 1852 lorsque Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République française, devient donc Napoléon III, empereur des Français.
Ce régime politique succède à la Deuxième République et précède la Troisième République. Le 2 septembre 1870, l'empereur Napoléon III capitule à l'issue de la bataille de Sedan où il est fait prisonnier.
La Proclamation de la République française a lieu le 4 septembre 1870, la Troisième République devient le régime républicain en vigueur en France de 1870 à 1940.
Et qui proclame la Troisième République à l'hôtel de ville de Paris le 4 septembre 1870 ?
=> OUI !!! Léon Gambetta !!!😊
Il fait pas bon à avoir sa statue sur les allées Tourny ! 😊
Note: "Touyny-Manège": Peut-être moyen mnémotechnique pour nos nouveaux voisins et touristes parisiens pour se souvenir du nom des allées grâce au manège (Carrousel) qui y est installé...? "Tourny Manège!" => le manège des Allées Tourny...😊...On notera que même la statue de Tourny, juste au bout des allées, est sur un rond-point, ça donne donne le t... Ok ok ok je me tais... 😊
NAPOLÉON III ET SON CAFÉ ÉPONYME A BORDEAUX
Petit clin d’œil, il existe un Café "Napoléon 3" au style second empire en face des allées Tourny, où "comme sa statue" "actuellement", on peut y "boire la tasse"😊. Il se situe entre le Grand Théâtre et la Colonne des Girondins, à côté de l’Office de Tourisme. Le café n'a été créé qu'en 1980 mais tout est d'époque. Portes habillées de verre biseauté, sol de mosaïque, boiseries et lustres style Napoléon III. Il a même son propre site internet: Site Facebook
=> Pour y boire un bon chocolat...😊
"CHAUD CACAO, CHAUD CHAUD CHAUD CHOCOLAT" 😊
Paul Louit, ancien officier de l’Armée Impériale retiré à Bordeaux, crée en 1825 la société « Chocolats Louit Frères et Compagnie ». La place qu’occupait alors le port de Bordeaux dans le commerce des denrées tropicales, et notamment du cacao, a permis un extraordinaire développement de cette entreprise.
D’abord consacrée essentiellement au chocolat, elle s’ouvre à d’autres produits dès 1857 quand les fils de Paul reprennent la société. Plusieurs succursales ouvrent en France, donnant accès au marché national. « Chocolats Louit Frères Compagnie » devient la plus grosse entreprise du Sud-ouest dans les années 1870. Le succès fut tel qu’une grande usine fut construite en 1880 rue Ulysse Gayon, occupée jusqu’en 1957. L’entreprise fabrique près de 2000 tonnes de chocolat par an à la fin du 19ème siècle. En 1925, elle prend son nom définitif « Société Anonyme des produits alimentaires Louit Frères et Cie » et commercialise de nombreux produits de consommation comme le thé, la vanille, les pâtes, le tapioca, les fruits au vinaigre, les potages, les conserves de légumes et de poisson, et bien entendu la moutarde et le chocolat.
Pour promouvoir ses produits, la famille Louit a beaucoup utilisé les cartes postales et les petits cartons publicitaires. La bibliothèque de Bordeaux conserve une cinquantaine de ces publicités du 19ème siècle, dont certaines sont directement accessibles en ligne dans la bibliothèque numérique Séléné. Leur verso fait la promotion directe des produits, avec une vue cavalière de l’usine et les différents prix de l’époque.
LE "SAGA" DES "NAPOLÉONS" 1, 2, 3... MAIS BOUDIOU... QUI EST QUI ? 😊
Napoléon est, dans le monde francophone, un prénom masculin (dont le féminin est Napoléone), que l'empereur des Français Napoléon Ier a rendu mondialement célèbre. Napoléon serait issu de la forme italienne du prénom germanique Nibelung, qui donna les prénoms médiévaux Nivelon en France et Nevolone en Italie. À partir du XIIe siècle, le prénom Nevolone s'est répandu à partir de l'Italie centrale et par attraction de Napoli (Naples c'est-à-dire Neapolis) et Leone (lion) aurait évolué en Nepolone, Nepoleone, puis Napoleone.
Le prénom Napoléon apparaît chez les Bonaparte antérieurement au règne de Napoléon Ier, mais il devient systématique chez les membres dynastes de la famille, notamment dans la descendance masculine légitime de Louis et Jérôme. La forme féminine Napoléone est également attribuée.
"PHOTOS DE FAMILLE" DES NAPOLÉONS
Napoléon 1er, sur une terrasse de Saint Cloud, entouré par 6 enfants, de gauche à droite:
la princesse Letizia Murat, marquise Pepoli
(sur ses genoux) L'empereur Charles Louis Napoléon III
Le prince Achille Charles Louis Napoléon Murat
Le prince Napoléon Lucien Charles Joseph Murat
"TROMBINAPOLÉONSCOPE"😊
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En haut : Napoléon Ier et Napoléon II, roi de Rome.
En bas : Napoléon III et le prince Louis Napoléon, dit Napoléon IV.
NAPOLÉON III
"Moustache Gracias" 😊
"BANDINGUET"...C'EST UN PEU MARDI GRAS😊
Le 6 août 1840, à 32 ans, Louis Napoléon (Napoléon III), alors exilé en Angleterre, tente un (second) putsch contre l’État français mais échoue. Coursé par des militaires jusqu’à la plage, Napoléon se jette à l’eau pour rejoindre un canot mais celui-ci chavire. La garde nationale lui tire dessus et le touche à l’avant-bras, tandis que deux de ses hommes sont tués à ses côtés. Le futur dirigeant est contraint de se rendre. Il est condamné à "l’emprisonnement perpétuel". Mais parvient à s’échapper six ans plus tard, en 1846, en empruntant les vêtements d’un maçon travaillant au fort dans lequel il est emprisonné. Il s’évade entièrement déguisé et méconnaissable pour rejoindre Bruxelles puis l’Angleterre. Son "évasion costumée" lui vaudra le surnom de "Badinguet" - patronyme du maçon dont il a usurpé l’identité.
COMME JEANNE D'ARC, QUI VOULAIT "DES-CENDRES" 😊
Des Français admirent le dernier empereur. Parmi ces admirateurs de Napoléon III, disparu voilà 145 ans, certains cultivent sa mémoire d’une manière bien particulière. Dimitri Casali, historien et spécialiste des deux empereurs a lancé une pétition pour rapatrier en France les cendres de Napoléon III, qui reposent en Angleterre, au sud-est de Londres. « Il est grand temps d’organiser son rapatriement. Pour rendre justice à sa mémoire. Et pour rendre aux Français tout un pan de leur histoire qui leur est ainsi confisqué », affirme Dimitri Casali.
En 1870, l’empereur a été fait prisonnier par Bismarck. On le rend alors responsable de la ruine de la France. L’empire devient une République. Puis, comme le relate Le Figaro, « l’empereur part pour l’Angleterre rejoindre Eugénie, son épouse, et son fils Louis, à Chislehurst. En exil, il passe son temps à imaginer des plans de retour en France. En 1873, la maladie a raison de sa fragile santé ; il meurt à 65 ans. Eugénie bâtit pour lui un splendide mausolée, dans l’abbaye Saint-Michel de Farnborough, dans le sud du pays.
(Bismarck et Napoléon III discutent après la bataille de Sedan.)
La perception de Napoléon III comme un dictateur immoral est biaisée, selon l’historien Pierre Milza. Celui-ci blâme la République. Mais de nos jours, Napoléon III revient en odeur de sainteté, grâce notamment au travail d’historiens. Mais aussi à des hommes politiques comme François Mitterrand ou Christian Estrosi, lequel a déjà réclamé les cendres de l’empereur en Angleterre, en tant que secrétaire d’État à l’Outre-Mer. Toutefois, un rapatriement ne pourrait venir que d’une demande des descendants de la famille impériale. Or, celle-ci n’a pas émis ce souhait pour l’instant...
UN "LOUIS D'OR" ? NON NON C'EST UN NAPOLÉON !😊
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DOCUMENTS RELATIFS A LA CONSTRUCTION DU PIÉDESTAL
DOCUMENTS RELATIFS A LA GRILLE ENTOURANT LE PIÉDESTAL
DÉBAUCHE DE NOURRITURE ET DE BOISSON POUR L'INAUGURATION
DÉMOLITION DU PIÉDESTAL
UN NAPOLÉON PEUT EN CACHER UN AUTRE 😊
Napoléon 1er fut le "1er Napoléon" 😊 de passage en Gironde au printemps 1808 à cause des problèmes diplomatiques qui surviennent avec la Cour d'Espagne à Madrid. Les difficultés faites pour le passage des troupes françaises vers le Portugal ennemi allié de l'Angleterre conduisent le roi d'Espagne Charles IV à s'opposer à son fils Ferdinand. Napoléon veut se rapprocher de l'Espagne pour faire pression sur la monarchie espagnole et prendre si nécessaire des mesures radicales d'invasion. Son arrivée en avril accompagné de l'impératrice correspond bien au contexte décrit plus haut.
Il passe en Gironde une deuxième fois en revenant de Bayonne où il a vécu depuis le mois d'avril au palais de Marracq : quittant Bayonne le 22 juillet, il passe par Orthez puis remonte vers Toulouse et bifurque vers Agen. Son retour à Bordeaux est alors annoncé.
=> Le détail de ces séjours est disponible ici: http://archives.gironde.fr/exposition/napoleon.asp
NOTE: Des reconstitutions ont lieu régulièrement à Bordeaux.
BORDEAUX ET LES LIEUX DÉDIÉS A NAPOLÉON
Les lieux ayant eu jadis une dénomination (temporaire) liée à Napoléon, le devaient à Napoléon 1er et non à Napoléon III.
A titre d'exemple, l'actuelle place de la Bourse prit brièvement le nom de Place Impériale à l'occasion de la venue de Napoléon Ier
> LE PONT NAPOLÉON (le pont de pierre)
Napoléon Bonarparte ordonna la construction de l’ouvrage... En 1808, l’empereur a expédié son armée contre les Espagnols. Bordeaux est sur la route. En arrivant au port, les troupes ne trouvent cependant que des barques pour franchir la Garonne, ce qui prend un temps précieux. Ni une ni deux, la construction d’un premier pont est ordonnée.
Oui arithmétiquement le nombre d'arches est égal au nombre de lettres dans le nom " N.A.P.O.L.E.O.N. B.O.N.A.P.A.R.T.E ", mais c’est un hasard !!! Le premier projet comptait 19 arches avec piles en bois et structure métallique. Les 17 arches en pierre finalement retenues procèdent du calcul mathématique plus que de l’hommage. D’ailleurs, en 1822, lors de l’inauguration du pont, Napoléon 1er est déjà mort à Sainte-Hélène.
> LA PLACE ET LA PORTE NAPOLÉON (la place Bir Hakeim et la porte de Bourgogne)
3 janvier 1807 : La place des Salinières vient d’être appelée place Napoléon. Il est question d’élever un monument à l’Empereur sur la porte Bourgogne qui sera décorée en Arc de Triomphe. Le plan est tout tiré : il ne s’agit que d’avoir de l’argent pour l’exécuter.
C’est à la fin de l’année (voir 23 décembre) que les guichets latéraux de la porte Bourgogne seront démolis pour faire place à l’Arc Napoléon.
23 décembre 1807: On a commencé la démolition des deux guichets latéraux de la porte de Bourgogne qui doit être désormais l’Arc Napoléon.
29 février 1808: L’Arc-Napoléon est terminé. C’est tout bonnement l’ancienne porte Bourgogne qu’on a isolée, en abattant les deux portes latérales et dont on a bariolé l’architecture par des décorations qui lui donnent l’air de la façade d’une boutique d’ apothicaire.😊
L’attique du monument du côté du port offre cette inscription: Arc Napoléon, L’an M.DCCC.VIII
Au-dessous sont sculptés une couronne impériale, quatre étoiles et deux caducées, mis sur une même ligne. Sur les acrotères, deux aigles sont placés dans des couronnes triomphales : Leurs ailes couvrent en partie un trident et une rame. L’entablement porte des métopes, où se voient des trophées militaires et des décorations de la légion d’honneur. On a peint deux renommées aux deux côtés de la clef de voûte, sur laquelle est un casque, et chaque colonne est un bouclier commémoratif des journées d’Arcole, d’Ulm, d’Iéna et d’Eylau. Au-dessus est le chiffre de S.M. entouré de lauriers.
Sur l’attique de l’intérieur, on lit : « A Napoléon le grand, 1807 », et sur chaque acrotère : « À l’Empereur des Français, roi d’Italie. Au protecteur de la confédération du Rhin ». Ces divers ornements sont exécutés en relief, de bois peint imitant le bronze. Ceux qui couvrent l’arc-doubleau sont peints sur toile marouflée et représentent des caissons, des compartiments, des trophées militaires. Dans les pieds droits sont deux statues colossales au-dessus desquelles est écrit, d’un côté : « Aux Victoires de Napoléon le grand » et de l’autre : « A la Gloire de Napoléon le grand ».
Sources:
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> Création de la page & publication: 14 Mars 2017. Posté le même jour sous pseudo "Djé Karl" sur le groupe public Facebook Bordeaux Je Me Souviens: LIEN du post . Cette page est également sauvegardée via l'outil the Wayback Machine, qui peut tracer la date exacte de publication et son contenu, pouvant ainsi attester de toute antériorité des données par rapport à une publication recopiée/reproduite sans accord...
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